1. |
Science-Fiction
03:29
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Premier couplet :
20 000 lieues au dessus de la terre
Mon corps dérive depuis des jours
Intacts sont mes hémisphères, ils n’ont subi dans la soucoupe
Les impacts de ces corps funestes, Lévitation dans ce décor céleste
Ma position est incertaine, M’indique ma combinaison
Et J’imagine déjà les titres des journaux
Nautilus, Cosmonaute perdu dans les astres
Astronaute, disparu à deux pas de l’espace
Le fait divers s’efface et les nouvelles se tassent
Ici pas de matin de soleil ou de lendemain
Pas d’horizon, de seconde, elles s’éteignent puis s’étendent
Sur ces temps entêtants, rien au dessus, rien en dessous
Ma tête sans dessus dessous
Aller simple vers l’oubli, Aléas vers le néant
Quant ici seules les étoiles scintillent, mes souvenir s’étiolent
Mon oxygène se gaspille et seul je me recroqueville
Refrain :
Perdu dans l’univers aux confins du système solaire
Immobile et en dérive, je dévie dans le vide
L’astronaute navigateur n’a plus de lien avec la terre
Seul ici et en sursis, je défie l’infini
Deuxième couplet :
72 heures depuis l’explosion du vaisseau
Toujours seul dans le cosmos
Pas un bruit, pas un son
Le néant à l’unisson
Rien ne vie, Rien ne songe
Comment croire à tous ceci ?
Qui me prouve que tout existe ?
J’investi les vestiges du j’existe donc je suis
Exil ma conscience, exit philosophie
J’invective les vertiges, je me noie dans l’infinie
A des années lumières quelque part dans une galaxie
Je n’ai Aucune preuve de mes souvenirs
Aucune preuve de son sourire
Aucune preuve de la forme de ses seins
Aucune preuve Aucune preuve Aucune preuve
Aucune preuve de leurs soupirs
Aucune preuve de mon avenir
Aucune preuve de la forme de mes mains
Je m’éteins, je m’éteins, je m’éteins
Refrain :
Perdu dans l’univers aux confins du système solaire
Immobile et en dérive, je dévie dans le vide
L’astronaute navigateur n’a plus de lien avec la terre
Seul ici et en sursis, je défie l’infini
Reprise :
Aucune preuve d’être ici
Aucune preuve de mon esprit
Aucune preuve d’être en vie
A l’épreuve je m’éprouve
Aucune preuve … je ne suis rien !
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2. |
L'aventure des plantes
04:00
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Premier couplet :
L’aventure des plantes débute ainsi dans les abysses
Un jour empressé d’évoluer, de chanter les prémisses
La plante s’est dressée dévolue
Rêvant révolution, Cherchant évolution
Pour coloniser l’inconnu
En englobant de fébriles continents incongrus
Erigé de l’abime la cité verte fertile
Impressionne tes iris, irise tes pupilles
Je viens déposer les bribes d’une séduisante forêt de rythme
Déplacer tes tympans, Déformer les cimes
Lentement tu t’enracines
Abandonne délicatement tes mouvements
Imagine doucement ce monde
Apprécie librement cette musique vagabonde
Ton cerveau est inondé,
Empressé de voir se dresser le feuillage de la canopée
Voyage sans hésiter, prend ses mots comme seuls bagages
Et rejoins nous … la cité verte est dressée !
Refrain :
LABOTANIQUE, cité verte, cité onirique
LABOTANIQUE ou l’on fabrique cette musique alchimique
LABOTANIQUE, biologie rythmique, un univers de pensées utopiques
Deuxième couplet :
Reprenons ce voyage avec le vol de l’oiseau
Qui pressé vient juste de passer
Les échos de ses sifflements à mes mots viennent s’ajouter
Luxuriante, ainsi est l’odyssée
Surprenantes, sont les sonorités
Laisse mon éloquence dessiner l’élégance
Délaisse le poids des mots et laisse mes rimes s’arrimer
Eriger le végétal, faire bouger nos méninges
Aménager le langage
Faire danser le vertical, les lianes dans ce paysage
Ici Amazonie, ecosystème harmonie,
Feuille et symphonie des plantes, leur hégémonie,
Mon moi épris de cliquetis et d’insectes qui abondent
D’arbres d’esprits, architectes de ce monde
Sens-tu l’atmosphère de la forêt, son odeur
Et ses vertes couleurs, laisse toi voguer … il est l’heure !
Refrain :
LABOTANIQUE, cité verte, cité onirique
LABOTANIQUE ou l’on fabrique cette musique alchimique
LABOTANIQUE, biologie rythmique, un univers de pensées utopiques
Troisième couplet :
L’horloge tourne, bien plus tard la lune a disparu
Mes yeux bougent, mon regard se pose sur deux inconnus
Deux serpents s’accaparent contenu de ma mémoire
Ayahuasca dans mon sang, élans de magie noire
Des visions se font d’autant plus présentes
Décision, de plonger dans la démence
Dansent les illusions et ma langue se délie quand les perceptions me délivrent
Les illusions m’enivrent car ivre je délire
Libre je dérive au bord du fleuve amazone
Sur les rives de mes souvenirs enfouis
J’hallucine des animaux autochtones
Sous les cimes de feuillus prenant vie
Lucide dans la pénombre l’esprit en lévitation
J’entame conversation avec un arbre qui s’illumine
Des plantes je maitrise leur langage unanime
Tes tympans se colorisent et l’odyssée du végétal se réalise
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3. |
Engrenage
03:42
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Premier couplet :
La tête sur l’oreiller, le réveil me réclame
Les pieds dans le métro et les rails qui s’exclament
Je file à mon bureau, le visage pâle et les pieds sur macadam
Mais il est tôt et ma caboche trouve que quelque chose cloche.
7 heures m’indique l’horloge de l’atelier ou je pianote
8 heures pour ce boulot et déjà des questions me trottent
Je suis coincé dans ce métier avec une cravate idiote
Voyage, voyage au bout de l’ennui des salariés
Nuages, nuages mes compagnons de l’évasion
Méninges, méninges pour fonctionnement de société
Rouages, rouages la machine est en fonction
Tenir le coup dans l’engrenage qui nous tient tous
Tous des rouages, un quotidien qui nous tient le cou
Tout s’emménage, Taylor m’en est témoin
Mais il est l’heure de remettre à demain ces questionnements
Reprendre le turbin
Refrain :
Chaque jour dans l’engrenage
Le temps s’écoule quand tourne les rouages
Tous les jours sur ces visages les mêmes mirages
Les rêves s’écroulent quand tourne l’engrenage
Deuxième couplet : Romainto
Faire tourner la routine
Métro, boulot et roue de la fortune
Faire que le sommeil soit une autre vie
Souvent plus libre, ivre à l’eau de vie
Savourer les secondes puis les oublier
Retourner le sablier pour un tour encore
Car le temps aime être gaspillé
Plus les jours passent, plus ils se ressemblent
Se tassent comme les âmes dans les grands ensembles
Et si le soir est notre forteresse
On ne dort que pour des demains décevants
Un peu comme tout le reste
Dans ce monde machine ou s’absente les nuages
Plus rien ne s’imagine et tout devient rouage
Plus je m’ennuie, plus je prends de l’âge.
Je comprends enfin, je fais bien partie de cet engrenage.
Refrain :
Chaque jour dans l’engrenage
Le temps s’écoule quand tourne les rouages
Tous les jours sur ces visages les mêmes mirages
Les rêves s’écroulent quand tourne l’engrenage
Troisième couplet :
J’voulais penser à l’Homme comme une idée sensée
Mais l’essentiel s’en est allé, l’innocence s’en est assez
Le geste est en cadence et la pensée cadenassée
Vapeurs et fumées de la machine où il tapote
Bruits sourds et réguliers du clavier où je pianote
Chacun est à sa place, chacun à sa classe
Société construite autour une inertie tenace
Mais si un beau matin, enthousiasmés
Nous nous levions décidés pour dessiner
Un monde pour demain
Qu’adviendrait-il ? Que deviendrait ce cynisme qui m’habille ?
Je vais l’enlever pour espérer et me lever pour le faire vivre
Je vais chanter, je vais danser, c’est maintenant l’espoir qui m’enivre
Il nous faut vivre et vibrer, courir et se tromper
Il faut apprendre pleurer, être libre il faut jouer
Pour devenir et rester adultes enthousiasmés.
A nous de rendre plausible l’insensé
A vous de rendre plausible l’insensé
A vous de rendre plausible l’insensé
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4. |
Matière grise
02:06
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Tout part d’ici dans cette mécanique organique, spongieuse
J’ai nommé les méandres de ma matière grise
Autour de laquelle gravitent le monde et ses évidences
Egocentrisme, s’agitent mes rêves et leurs exigences
Mon univers, deux hémisphères, deux falaises ou le réel se brise
Le présent se déguise
J’y dessine d’originales idées,
Elles gravissent mes méninges et s’immiscent dans mes songes, Etrange
Comme les cellules de mon cerveau se branche
Ma cervelle, mes sensations, à l’extérieur se mélange
Au dehors, simple ciel bleu pour décor, accort avec matinée d’été
Ou les passants arborent-encore, les abords de contrées ensoleillées, j’y élabore
Ces devises de création, j’écris des lignes … délices d’imagination
Alarme dans mes chiffons de matière grise
Le calme de l’inspiration s’épuise
Devant page blanche angoisse et révérence
Des signaux nerveux s’élancent
Le sang se glisse, crispe mon coccyx
Le cœur tabasse, résonne dans ma poitrine
Anxiété dans ma carcasse, hormones en abondance
Angoisse dans mes sens, vésicules en avalanche
Elles dévalent ma colonne, s’immiscent dans mes membres
J’inspire un peu d’air, le poult s’emballe
Ma respiration s’accélère, les mains qui tremblent
Un éclair, vision troublé, ma tête flanche
Le poids des doutes et mon corps qui penche
La fièvre me dévore, hallucination sonore
Je quitte le décor !
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LABOTANIQUE Nantes, France
D’abord il y a l’amour pour les plantes, les membres du duo LABOTANIQUE sont agronomes. Ensuite il y a de la passion, pour la musique, les synthétiseurs et pour le rap. Il y a un lieu aussi, le jardin botanique de Nantes, c’est leur studio d’enregistrement, leur terrain d’expérimentation. Mais surtout, il y a cette volonté de faire chanter les plantes. Utopie ? Non, pop végétale ! ... more
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