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L'aventure des plantes

by LABOTANIQUE

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    Edition collector. Une réalisation limitée à 200 exemplaires accompagnée de quelques gribouillages originaux, de graines mystérieuses et autres photographies inédites.

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1.
Premier couplet : 20 000 lieues au dessus de la terre Mon corps dérive depuis des jours Intacts sont mes hémisphères, ils n’ont subi dans la soucoupe Les impacts de ces corps funestes, Lévitation dans ce décor céleste Ma position est incertaine, M’indique ma combinaison Et J’imagine déjà les titres des journaux Nautilus, Cosmonaute perdu dans les astres Astronaute, disparu à deux pas de l’espace Le fait divers s’efface et les nouvelles se tassent Ici pas de matin de soleil ou de lendemain Pas d’horizon, de seconde, elles s’éteignent puis s’étendent Sur ces temps entêtants, rien au dessus, rien en dessous Ma tête sans dessus dessous Aller simple vers l’oubli, Aléas vers le néant Quant ici seules les étoiles scintillent, mes souvenir s’étiolent Mon oxygène se gaspille et seul je me recroqueville Refrain : Perdu dans l’univers aux confins du système solaire Immobile et en dérive, je dévie dans le vide L’astronaute navigateur n’a plus de lien avec la terre Seul ici et en sursis, je défie l’infini Deuxième couplet : 72 heures depuis l’explosion du vaisseau Toujours seul dans le cosmos Pas un bruit, pas un son Le néant à l’unisson Rien ne vie, Rien ne songe Comment croire à tous ceci ? Qui me prouve que tout existe ? J’investi les vestiges du j’existe donc je suis Exil ma conscience, exit philosophie J’invective les vertiges, je me noie dans l’infinie A des années lumières quelque part dans une galaxie Je n’ai Aucune preuve de mes souvenirs Aucune preuve de son sourire Aucune preuve de la forme de ses seins Aucune preuve Aucune preuve Aucune preuve Aucune preuve de leurs soupirs Aucune preuve de mon avenir Aucune preuve de la forme de mes mains Je m’éteins, je m’éteins, je m’éteins Refrain : Perdu dans l’univers aux confins du système solaire Immobile et en dérive, je dévie dans le vide L’astronaute navigateur n’a plus de lien avec la terre Seul ici et en sursis, je défie l’infini Reprise : Aucune preuve d’être ici Aucune preuve de mon esprit Aucune preuve d’être en vie A l’épreuve je m’éprouve Aucune preuve … je ne suis rien !
2.
Premier couplet : L’aventure des plantes débute ainsi dans les abysses Un jour empressé d’évoluer, de chanter les prémisses La plante s’est dressée dévolue Rêvant révolution, Cherchant évolution Pour coloniser l’inconnu En englobant de fébriles continents incongrus Erigé de l’abime la cité verte fertile Impressionne tes iris, irise tes pupilles Je viens déposer les bribes d’une séduisante forêt de rythme Déplacer tes tympans, Déformer les cimes Lentement tu t’enracines Abandonne délicatement tes mouvements Imagine doucement ce monde Apprécie librement cette musique vagabonde Ton cerveau est inondé, Empressé de voir se dresser le feuillage de la canopée Voyage sans hésiter, prend ses mots comme seuls bagages Et rejoins nous … la cité verte est dressée ! Refrain : LABOTANIQUE, cité verte, cité onirique LABOTANIQUE ou l’on fabrique cette musique alchimique LABOTANIQUE, biologie rythmique, un univers de pensées utopiques   Deuxième couplet : Reprenons ce voyage avec le vol de l’oiseau Qui pressé vient juste de passer Les échos de ses sifflements à mes mots viennent s’ajouter Luxuriante, ainsi est l’odyssée Surprenantes, sont les sonorités Laisse mon éloquence dessiner l’élégance Délaisse le poids des mots et laisse mes rimes s’arrimer Eriger le végétal, faire bouger nos méninges Aménager le langage Faire danser le vertical, les lianes dans ce paysage Ici Amazonie, ecosystème harmonie, Feuille et symphonie des plantes, leur hégémonie, Mon moi épris de cliquetis et d’insectes qui abondent D’arbres d’esprits, architectes de ce monde Sens-tu l’atmosphère de la forêt, son odeur Et ses vertes couleurs, laisse toi voguer … il est l’heure ! Refrain : LABOTANIQUE, cité verte, cité onirique LABOTANIQUE ou l’on fabrique cette musique alchimique LABOTANIQUE, biologie rythmique, un univers de pensées utopiques Troisième couplet : L’horloge tourne, bien plus tard la lune a disparu Mes yeux bougent, mon regard se pose sur deux inconnus Deux serpents s’accaparent contenu de ma mémoire Ayahuasca dans mon sang, élans de magie noire Des visions se font d’autant plus présentes Décision, de plonger dans la démence Dansent les illusions et ma langue se délie quand les perceptions me délivrent Les illusions m’enivrent car ivre je délire Libre je dérive au bord du fleuve amazone Sur les rives de mes souvenirs enfouis J’hallucine des animaux autochtones Sous les cimes de feuillus prenant vie Lucide dans la pénombre l’esprit en lévitation J’entame conversation avec un arbre qui s’illumine Des plantes je maitrise leur langage unanime Tes tympans se colorisent et l’odyssée du végétal se réalise
3.
Engrenage 03:42
Premier couplet : La tête sur l’oreiller, le réveil me réclame Les pieds dans le métro et les rails qui s’exclament Je file à mon bureau, le visage pâle et les pieds sur macadam Mais il est tôt et ma caboche trouve que quelque chose cloche. 7 heures m’indique l’horloge de l’atelier ou je pianote 8 heures pour ce boulot et déjà des questions me trottent Je suis coincé dans ce métier avec une cravate idiote Voyage, voyage au bout de l’ennui des salariés Nuages, nuages mes compagnons de l’évasion Méninges, méninges pour fonctionnement de société Rouages, rouages la machine est en fonction Tenir le coup dans l’engrenage qui nous tient tous Tous des rouages, un quotidien qui nous tient le cou Tout s’emménage, Taylor m’en est témoin Mais il est l’heure de remettre à demain ces questionnements Reprendre le turbin Refrain : Chaque jour dans l’engrenage Le temps s’écoule quand tourne les rouages Tous les jours sur ces visages les mêmes mirages Les rêves s’écroulent quand tourne l’engrenage   Deuxième couplet : Romainto Faire tourner la routine Métro, boulot et roue de la fortune Faire que le sommeil soit une autre vie Souvent plus libre, ivre à l’eau de vie Savourer les secondes puis les oublier Retourner le sablier pour un tour encore Car le temps aime être gaspillé Plus les jours passent, plus ils se ressemblent Se tassent comme les âmes dans les grands ensembles Et si le soir est notre forteresse On ne dort que pour des demains décevants Un peu comme tout le reste Dans ce monde machine ou s’absente les nuages Plus rien ne s’imagine et tout devient rouage Plus je m’ennuie, plus je prends de l’âge. Je comprends enfin, je fais bien partie de cet engrenage. Refrain : Chaque jour dans l’engrenage Le temps s’écoule quand tourne les rouages Tous les jours sur ces visages les mêmes mirages Les rêves s’écroulent quand tourne l’engrenage Troisième couplet : J’voulais penser à l’Homme comme une idée sensée Mais l’essentiel s’en est allé, l’innocence s’en est assez Le geste est en cadence et la pensée cadenassée Vapeurs et fumées de la machine où il tapote Bruits sourds et réguliers du clavier où je pianote Chacun est à sa place, chacun à sa classe Société construite autour une inertie tenace Mais si un beau matin, enthousiasmés Nous nous levions décidés pour dessiner Un monde pour demain Qu’adviendrait-il ? Que deviendrait ce cynisme qui m’habille ? Je vais l’enlever pour espérer et me lever pour le faire vivre Je vais chanter, je vais danser, c’est maintenant l’espoir qui m’enivre Il nous faut vivre et vibrer, courir et se tromper Il faut apprendre pleurer, être libre il faut jouer Pour devenir et rester adultes enthousiasmés. A nous de rendre plausible l’insensé A vous de rendre plausible l’insensé A vous de rendre plausible l’insensé
4.
Tout part d’ici dans cette mécanique organique, spongieuse J’ai nommé les méandres de ma matière grise Autour de laquelle gravitent le monde et ses évidences Egocentrisme, s’agitent mes rêves et leurs exigences Mon univers, deux hémisphères, deux falaises ou le réel se brise Le présent se déguise J’y dessine d’originales idées, Elles gravissent mes méninges et s’immiscent dans mes songes, Etrange Comme les cellules de mon cerveau se branche Ma cervelle, mes sensations, à l’extérieur se mélange Au dehors, simple ciel bleu pour décor, accort avec matinée d’été Ou les passants arborent-encore, les abords de contrées ensoleillées, j’y élabore Ces devises de création, j’écris des lignes … délices d’imagination Alarme dans mes chiffons de matière grise Le calme de l’inspiration s’épuise Devant page blanche angoisse et révérence Des signaux nerveux s’élancent Le sang se glisse, crispe mon coccyx Le cœur tabasse, résonne dans ma poitrine Anxiété dans ma carcasse, hormones en abondance Angoisse dans mes sens, vésicules en avalanche Elles dévalent ma colonne, s’immiscent dans mes membres J’inspire un peu d’air, le poult s’emballe Ma respiration s’accélère, les mains qui tremblent Un éclair, vision troublé, ma tête flanche Le poids des doutes et mon corps qui penche La fièvre me dévore, hallucination sonore Je quitte le décor !

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Dans « L’aventure des plantes », premier EP du groupe, LABOTANIQUE se soustrait du macadam et se décide à prendre de la hauteur. Sur des sonorités hip-hop empruntes d’électro, le voyage de l’auditeur débute dans une combinaison d’astronaute, 20 000 lieues au dessus de la terre, ou le texte se fait écho d’une nouvelle de Ray Bradbury. Puis il redescend vers l’Amazonie ou chamans, totems et tambours ont été conviés pour vous compter la prodigieuse aventure des plantes ! Enfin, l’aventure se termine sous le tempo cadencé d’une machine, dans une usine Peugeot du début du XXIième siècle ...

credits

released October 17, 2016

Auteur : Ronan Moinet, Romainto
Compositeur : Thomas Cochini
Mixage/Mastering : Steeve Christiaen (Facebook.com/steeve.christiaen)

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about

LABOTANIQUE Nantes, France

D’abord il y a l’amour pour les plantes, les membres du duo LABOTANIQUE sont agronomes. Ensuite il y a de la passion, pour la musique, les synthétiseurs et pour le rap. Il y a un lieu aussi, le jardin botanique de Nantes, c’est leur studio d’enregistrement, leur terrain d’expérimentation. Mais surtout, il y a cette volonté de faire chanter les plantes. Utopie ? Non, pop végétale ! ... more

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